Après quinze mois de travaux, la trémie de Grarem Gouga, sur la RN27, dans la wilaya de Mila sera réceptionnée dans les prochains jours, selon les déclarations du wali Mostefa Koreiche, lors de sa récente visite au chantier, alors que certaines sources avancent la date du 8 mai pour son inauguration officielle, ce qui n’a pas été encore tranché.
Selon le site officiel de la wilaya, l’essentiel des travaux a été achevé, alors qu’il ne reste que des opérations d’aménagement de la voirie pour que l’ouvrage soit mis en service.
Entamée au mois de février 2023, soit une année après la levée du gel, et bénéficiant d’une enveloppe de 800 millions de dinars, l’opération a connu de nombreux arrêts pour divers problèmes, notamment les fréquentes intempéries ayant touché la région.
Ce sont ces contraintes qui n’ont pas permis sa réception pour le 5 juillet de l’année écoulée, en prévision de la saison estivale, après les instructions données par le wali qui inspectait les travaux quotidiennement, même la nuit. Mais le défi n’a pas été réussi.
Il était vraiment connu que le projet allait encore prendre beaucoup de temps, chose que la population de Grarem Gouga ne cessait de l’exprimer sur les réseaux sociaux. Maintenant que ce projet est achevé, ce qui permettra de rendre la circulation plus fluide sur ce carrefour connu pour être un point noir sur la RN27 reliant les wilayas de Constantine et de Jijel, mais aussi la RN79A reliant Grarem Gouga à Mila, les citoyens estiment que leur commune a besoin aussi de projets de développement par la création d’une zone industrielle abritant des unités capables d’absorber une partie des jeunes chômeurs en quête d’emplois, mais aussi la réhabilitation du réseau routier qui se trouve en mauvais état et réaliser des routes pour désenclaver plusieurs localités.
Des appels ont été également lancés pour la réalisation d’un hôpital qui demeure l’une des principales revendications de la population, mais aussi une gare routière, un marché de gros, un siège pour la sûreté urbaine dans la ville et un autre pour la brigade de gendarmerie dans la zone extra wmuros.
La population dont le nombre a dépassé la barre de 53 000 habitants, ne manquera pas de rappeler qu’elle demeure encore sevrée d’espaces verts dans une ville qui suffoque, alors que les jeunes ne trouvent plus où passer leurs vacances faute de lieux de distraction, et qu’il y a un manque flagrant de piscines, ce qui pousse cette catégorie à aller se baigner dans les plans d’eau, avec tous les risques que cela comporte sur leurs vies. La balle est dans le camp des autorités de la wilaya.