L’emploi demeure une question qui revêt un intérêt vital pour le citoyen et un objectif principal pour le pouvoir politique. Le lien est si fort entre les deux entités que leurs sorts sont intimement dépendants. Pour le citoyen, le travail est chose existentielle qui lui assure une vie dans la dignité.
Et c’est le but de toute personne vivant dans un pays qui respecte les droits fondamentaux de tout être humain. Les responsables politiques, bien au fait de l’importance de cette revendication, en font souvent une priorité dans leur campagne électorale. Le président de la République, qui ne déroge pas à cette règle, place, évidemment, les préoccupations du citoyen au centre de son programme et de ses orientations maintes fois renouvelées.
La prise en charge efficiente de cette volonté est l’implication de la société civile dans tous les cercles de décisions institutionnels. La voix de la jeunesse est omniprésente pour faire valoir ses droits à l’emploi. Les milliers de diplômés, qui arrivent chaque année sur le marché du travail, s’accumulent sur la liste de nouveaux demandeurs sociaux. Parallèlement aux différentes formules mises en place pour l’absorption de ces vagues successives de ressources humaines, il est institué, tout récemment, un autre dispositif d’aide financière.
Il s’agit de l’allocation chômage décidée par le chef de l’Etat. Celle-ci connaît depuis son instauration des réévaluations pour mieux s’adapter au pouvoir d’achat national si fluctuant. Les rencontres du gouvernement avec les autorités locales, parrainées par le chef de l’Etat, ont été des occasions renouvelées pour inciter ces responsables locaux à créer plus d’opportunités d’investissement dans une stratégie vouée à générer autant de postes d’emploi. La dernière en date de ces réunions, abritée au Club des Pins en présence du président de la République, a présagé d’un nombre important de recrutements.
La poursuite de l’opération de lutte contre les zones d’ombre profitera davantage à la réduction du chômage endémique à travers les régions reculées du pays. Les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et celui des collectivités locales annoncent, avec la reprise sociale, des milliers de postes d’emploi effectifs répartis selon les besoins de ces départements respectifs.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale mène, de son côté, une opération d’assainissement des listes des bénéficiaires de l’allocation chômage pour «débusquer» les fraudeurs adeptes du moindre effort. Ils seront orientés vers la vie active tout en répondant de leurs actes malveillants devant les instances compétentes. Il y va de la considération sociale que procure l’avantage de travailler et de participer à l’intérêt général.