Les habitants de nouveaux pôles urbains de Massinissa et Aïn Nehas, dans la commune d’El Khroub, dont ceux ayant bénéficié de logements de type AADL, et ceux qui se sont vu attribuer des logements sociaux, éprouvent les pires difficultés pour rejoindre les villes de Constantine, El Khroub et Ali Mendjeli.
Des appels sont lancés depuis plusieurs mois pour assurer une couverture des ces lieux en transport, surtout que le nombre de bus disponibles actuellement n’assure pas les lignes directement et demeurent encore insuffisants. Ce qui oblige les citoyens à recourir aux liaisons qui leur font perte beaucoup de temps et d’argent. Dans ce contexte, la direction des transports de la wilaya et dans le souci de répondre aux doléances des habitants de ces pôles dont le nombre est devenu trop important, surtout qu’il s’agit essentiellement de travailleurs, mais aussi de lycéens et d’étudiants, vient de lancer cinq lignes de bus assurant les dessertes Khroub-Massinissa, Khroub-Aïn Nehas, alors que deux lignes devront assurer la liaison entre Massinissa et Aïn Nehas et la Gare routière d’Ali Mendjeli. La direction des transports a également prévu une ligne Aïn Nehas et la station de bus Bouhouche à El Khroub et entre celle-ci et la cité Boussouf à Constantine.
Les habitants de la petite localité d’El Gourzi dans la commune de Ouled Rahmoun devront bénéficier de bus pour rejoindre la Gare routière d’Ali Mendjeli. Ce plan, s’il connaît sa voie vers l’application permettra de couvrir plusieurs régions connaissant un déficit énorme en moyens de transport, à l’instar de Guettar El Aïch, les regroupements de Sonacome, Oued Hamimime à El Khroub, Bouneffa et Chaab Ersas à Constantine.
Il faudra attendre encore que des transporteurs puissent s’inscrire dans ce plan de transport et déposer des demandes d’autorisation d’exploitation surtout que nombreux parmi eux se plaignent de la faible rentabilité de ces destinations.
Par ailleurs, et profitant de cette annonce, des habitants des cités Boussouf, Boudjenana, 5 juillet 1962 et 20 Août 1956 situées dans la banlieue ouest de la ville de Constantine, ont lancé un appel aux autorités pour relancer les anciennes lignes, surtout qu’il n’y a aucun bus assurant ces destinations à partir du centre-ville, alors que pour Boussouf, il y a un seul bus qui ne roule pas régulièrement. Les habitants de cette partie de la ville vivent un calvaire au quotidien et demeurent à la merci des chauffeurs de taxi qui continuent de leur imposer leur diktat en toute impunité, sans parler des chaînes interminables dans les stations.