89% de l’objectif de l’année 2023 sont déjà atteints, avant la fin de l’année en cours. La saison estivale 2023 a atteint un taux de 16% de progression par rapport à celle de 2022.
L’EGTT (Entreprise de gestion touristique de Tipasa), qui relève du groupe HTT (groupe hôtellerie, tourisme et thermalisme) et du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, fait face à une adversité de l’environnement, et des obscures convoitises, malgré les orientations du Président Tebboune, qui visent à encourager les entreprises nationales, créatrices d’emplois et de richesses.
Les gestionnaires de l’EGTT s’attellent, dans la douleur, à respecter la feuille de route inscrite par la tutelle, afin d’atteindre les objectifs fixés par le CA (conseil d’administration), selon les échéances, et suivant les étapes établies dans la feuille de route. Le bilan de la saison estivale 2023, allant du 1er juin au 30 septembre derniers, fait état d’un chiffre d’affaires (CA), qui avoisine 76 milliards de centimes, alors que le résultat du CA depuis le 1er janvier dernier frôle les 96 milliards de centimes, soit 89% de l’objectif de l’année 2023 sont déjà atteints avant la fin de l’année en cours.
La saison estivale 2023 a atteint un taux de 16% de progression par rapport à celle de 2022. La marge de progrès est encore importante, si… les employés de l’EGTT comptent continuer à développer l’activité commerciale pour achever l’année 2023, selon les objectifs tracés par la tutelle. Il n’en demeure pas moins que l’EGTT fait face à un gros problème, celui de la dette contractée il y a quelques années, dédiée à la réhabilitation, l’aménagement et l’équipement des trois complexes touristiques de l’entreprise.
Les décideurs d’Alger avaient, à l’époque, confié le marché à l’entreprise portugaise ACA, qui s’est avérée, selon les premiers responsables portugais, qu’il s’agit d’une opération inédite pour ACA, car n’ayant jamais travaillé dans les complexes touristiques.
Les sous-traitants algériens attendent le règlement de leurs factures. La justice avait été saisie du dossier. A présent, les techniciens de l’EGTT, en plus de l’inachèvement des travaux dans les complexes touristiques, ont relevé des malfaçons dans le réseau de l’assainissement, l’installation de la climatisation dans les bungalows et dans le fonctionnement des piscines.
Bénéficiant de la confiance de la tutelle, armée par leur motivation, l’équipe managériale de l’EGTT fait face aux défis, en l’occurrence l’énorme dette, qui s’élève à 700 milliards de centimes et le problème de l’eau dans la wilaya de Tipasa. Les employés de l’EGTT tentent de gérer les 4 unités, en dépit d’un climat hostile affiché par certains individus. Ces handicaps qui n’ont nullement découragé les responsables de l’EGTT.
Les ouvriers recrutés selon la formule CDD (contrat durée déterminée) avaient été remerciés à l’issue de la haute saison. Le complexe Matarès fonctionne avec ses 432 lits, sachant que sa capacité d’hébergement s’élève à 1200 lits. L’arrivée d’un partenaire pour ce magnifique complexe, inauguré par le défunt Président Houari Boumediène, afin de reprendre les travaux de réhabilitation, tarde à se manifester. La décision dépend des autorités centrales.
Au total, la capacité d’hébergement de l’EGTT s’élève aujourd’hui à 1554 lits. Indéniablement, sa capacité d’hébergement et d’accueil sera revue à la hausse si les travaux de rénovation sont achevés entièrement.
Pour le PDG de l’EGTT, Abid Boubekeur, installé le 16 mai 2022, «un progrès a été enregistré en 2023, nous avons su maîtriser l’aspect technique des problèmes. Nous négocions avec le CPA pour rééchelonner la dette et attendons la réponse à notre courrier envoyé à SEAAL. Bien entendu, l’arrivée d’un partenaire pour entamer les travaux à Matarès sera un atout non négligeable pour nous. Nous sommes optimistes pour 2024, car l’activité politique prendra de l’ampleur, les partis politiques et les associations préfèrent tenir leurs réunions à Tipasa. Pour ce qui est de la saison estivale 2024, nous avons commencé à nous préparer», conclut le PDG de l’EGTT.