Des dizaines de sportifs, présidents de ligues sportives, cadres et principaux acteurs du mouvement associatif de la wilaya de Tiaret ont organisé avant-hier un sit-in devant le nouveau siège de la jeunesse et des sports situé sur la route d’Alger pour une énième protestation sur la situation du secteur qu’ils considéraient comme sinistré.
Les protestataires brandissaient des pancartes où l’on fustigeait «la hogra sur fond de mouvements de cadres injustifiés, émission de décisions inopportunes et non justifiées qui nuisent à la stabilité sans motivation légale ni appui conformément aux textes en vigueur, une chasse aux compétences, marginalisation de sportifs et de responsables d’entités sportives», avons-nous constaté sur place.
De son côté, Omar Sellani, directeur de la jeunesse et des sports, affirme que «parmi les protestataires se trouvaient deux présidents de ligue (King-Boxing et Athlétisme) non satisfaits» bien que, renchérit-il, «c’est bien moi qui ai signé pour le premier son agrément après des mois d’attente en septembre».
Notre interlocuteur précise que «parmi les protestataires, il y a trois cadres sanctionnés pour mauvaise gestion». «Certains ont été écartés et vont même devoir s’expliquer devant la justice», nous a-t-il déclaré. Sellani évoque ainsi les épisodes liés à une gestion trop décriée de la piscine olympique, du parc omnisports Kaïd Ahmed et d’autres entités. Revenant sur un autre épisode lié à ce que les protestataires considèrent comme abus en marge des assemblées générales électives, le DJS parle de «questionnaire envoyé par la tutelle sur ce sujet et la présence désormais obligatoire de l’huissier de justice pour toute opération de renouvellement».