En foulant, ces derniers jours, les dédales de la nouvelle zone industrielle Mimouni Mansour (ex-Zaaroura) à Tiaret, Zeghdar Ahmed, ministre de l’Industrie, accompagné des représentants des autorités locales, dont le chef de l’exécutif, Mohamed Amine Deramchi, s’est dit «réjoui de constater que 18 jeunes patrons de PME se sont pris en charge pour être dotés en énergie électrique pour un coût total de 28 millions de dinars».
«Un exemple à suivre partout à travers les zones industrielles et zones d’activités en Algérie, participant ainsi à l’effort national et ne plus attendre et se suffire de l’assistance de l’Etat», a ajouté le membre du gouvernement.
A l’entame de sa visite éclair dans la capitale du Sersou qui aura duré moins de deux heures, le ministre s’est rendu à Sougueur, à 26 km de Tiaret, plus précisément à l’usine de batteries qui produit jusqu’à 150 000 unités par an, dont une partie se rechargeant à l’aide d’énergie solaire.
«Une approche qui s’intègre dans la stratégie futuriste de l’Etat algérien condamné à s’orienter vers les énergies renouvelables, générer des plus-values et offrir des postes de travail localement, mais l’unité est appelée aussi à moderniser son outil de travail et œuvrer pour que le produit atteigne des taux d’intégration industrielle en rapport avec la ressource humaine et l’ambition nationale», a expliqué le ministre.
Au niveau du chef-lieu de wilaya, la délégation a fait des haltes au niveau de l’unité Adopen de production de plaques d’aluminium, en cours de lancement de sa seconde phase, un grand entrepôt frigorifique public relevant de Frigomedit, à l’ex-ENTPL de réalisation de produits longs et qui destine une partie de sa production à l’export.
Le clou de la visite aura été le coup de starter du projet de raccordement de 18 entreprises en énergie électrique sur fonds propres. Avec un coût de 28 millions de dinars et un délai maximum de 50 jours, ce pôle économique local ne pourra qu’être bénéfique pour tout le monde.
Pour rappel, la deuxième zone industrielle de Tiaret s’étale sur plus de 317 hectares et recèle quelque 442 lots. S’agissant du foncier industriel, plus de 300 hectares ont été réintégrés après dessaisissement de leurs premiers bénéficiaires. On y reviendra...