Pas moins de 218 axes routiers à l’intérieur de la ville de Tiaret sont concernés par une opération de réhabilitation que mènent les services techniques de l’APC en étroite coordination avec les subdivisions de l’urbanisme, des travaux publics et celle des ressources en eau.
Le coup de starter a été donné lundi dernier en marge de la visite hebdomadaire au niveau du chef-lieu de wilaya de Ali Bouguerra, wali de Tiaret, accompagné du secrétaire général de la wilaya, le P/APW et certains directeurs d’exécutifs et le staff de l’assemblée populaire communale.
«Grande opération de réhabilitation qui visera entre autres les nids de poules, cavités et revêtement effrité qui caractérisent les voies intérieures du tissu urbain», détaille-t-on. Notons que cette situation a induit de longues et interminables polémiques entre les habitants de Tiaret, accentuées ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Si l’on croit le maire de Tiaret, présent à cette visite sur le terrain, «les travaux effectués sur régie communale vont être renforcés par l’apport d’une enveloppe de 40 millions de dinars sur FCCL (Fonds commun des collectivités locales)».
Cela intervient quelques heures après que le chef de l’exécutif ait été interpellé par un citoyen, président d’une association de quartier au niveau de la cité des 282 logements (El Brarik), où il lui expliquait la manière «peu orthodoxe» dont ont été conduits les travaux de bitumage d’une voie routière.
Pour rappel, la ville de Tiaret connaît ces derniers temps une grande opération de toilettage sur fond de déblaiements de déchets solides qui défigurent le paysage, chaulage, peinture de bordures de trottoirs, taille d’arbres et embellissements de places publiques et ronds-points et surtout pour rendre la ville plus éclairée.
Opération entreprise sous les auspices du tout nouveau chef de daïra Lazreg Noureddine pour «tenter de redonner des atours à une ville qui décrépit» et «assurer à ses citoyens une relative quiétude et sécurité», avons-nous entendu en marge de ces visites marathons.