Dimanche, une conférence intitulée «L’eau pour la paix» a été organisée à Oran, réunissant des participants conscients de l›importance cruciale de l’utilisation rationnelle de cette ressource vitale. Ils ont souligné que cette utilisation efficace de l›eau est au cœur des défis contemporains auxquels sont confrontées les sociétés modernes.
Oussama Helaili, directeur de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR), a mis en avant des gestes simples mais significatifs, comme le fait de fermer le robinet après le brossage des dents, pouvant permettre d’économiser jusqu’à 100 m3 d’eau par foyer en un trimestre. Lors de cette conférence, Lamri Nacéra, directrice de l’exploitation et de la maintenance à l’Office national de l’assainissement (ONA) de la région Ouest, a présenté un exposé sur «la réutilisation des eaux traitées : de l’option à l’impératif».
Elle a souligné que l’utilisation des eaux épurées, notamment pour l’irrigation agricole, est désormais impérative en raison de la sécheresse et du déficit pluviométrique.
Elle a également noté que les eaux épurées des stations de traitement et d’épuration de l’eau (STEP) sont utilisées dans plusieurs domaines, dont l’irrigation agricole, l’industrie et l’irrigation des espaces verts en milieu urbain. Par ailleurs, Nemdili Ali, de l’université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf (USTO-MB), a présenté un exposé sur «l’innovation pour la durabilité de l’eau et de la paix».
Il a souligné que la durabilité de l’eau est aujourd’hui un défi majeur pour la préservation de la paix dans le monde. Il a également abordé la question de l’empreinte eau (ou l’eau virtuelle), qui mesure la quantité d’eau utilisée pour la production de biens. Il a mis en évidence que le gaspillage des biens constitue indirectement un gaspillage d’eau, soulignant ainsi l’importance de l’innovation dans la gestion durable de cette précieuse ressource.