Théâtre de la fourmi d’Oran : Belle prestation du pianiste mexicain José Luis Altamirano

12/03/2023 mis à jour: 03:15
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Dans une tournée maghrébine qui l’a mené en Tunisie et en Algérie, José Luis Altamirano, pianiste mexicain de renom, vient de se produire coup sur coup à Alger à la Basilique de Notre-Dame d’Afrique et à Oran au Théâtre de la fourmi. 

Sa prestation dans la capitale de l’Ouest algérien a eu lieu vendredi dernier, alors qu’il était face à un public de mélomanes oranais, venus en force à ce théâtre de poche pour assister à son récital de piano. 

Sa mélodie doucereuse a enchanté tout un chacun au point que plus d’une heure et demie de temps s’était égrenée sans que personne, au rang de l’assistance, ne s’est rendu compte. Par deux fois, d’ailleurs, alors que le concert touchait à sa fin, José Luis Altamirano s’était assis devant son piano pour jouer de plus belle, ce qui n’était pas, évidemment, pour déplaire aux personnes présentes. Invité à Oran par l’Ambassade du Mexique en Algérie en collaboration avec l’Institut Cervantès d’Oran, José Luis Altamirano est présenté comme l’un des pianistes compositeurs contemporains «les plus accomplis et les plus reconnus du Mexique». 

Fort de ses 27 années de carrière et de scène nationale et internationale, ce natif de Guadalajara (Etat de Jalisco) a reçu de nombreux prix et reconnaissances et s’est d’ores et déjà produit dans 55 villes disséminées dans plus de 15 pays, parmi lesquels on compte l’Italie, la France, l’Espagne, le Japon, le Portugal, l’Argentine et bien d’autre encore. Il est connu aussi pour avoir été invité, à quatre reprises, par la famille impériale japonaise, étant, affirme-t-on, «le seul pianiste sud-américain à avoir transmis sa musique lors de concerts privés donnés par des dignitaires». 

Durant sa prestation de vendredi dernier, il a alterné entre des morceaux tirés de son propre répertoire, notamment Piano Lounge, Eagles fligt, Touching success et d’autres appartenant au registre universel. Une volonté, dit-il, de vouloir apporter une touche de son pays à travers ses compositions personnelles et en même temps les mélanger avec des compositions internationales pour que le public puisse s’y reconnaître, ou tout au moins ne soit pas trop dépaysé. «Je suis très content d’être là car il s’agit de ma première venue à Oran, nous a-t-il déclaré à la fin de sa prestation. J’ai vraiment l’impression d’être chez moi. Je ne connaissais personne ici mais dès les premiers instants, j’ai senti une belle connexion comme si j’étais chez moi. J’ai remarqué que le public oranais a une sensibilité remarquable». 

Jusqu’à lors, José Luis Altamirano a sorti quatre albums dont le premier, Inspiracion remonte à l’année 2001 à Budapest. Historia, enregistré aux studios The hit factor de New York est sorti trois années plus tard, soit en 2004. Enfin, ces deux derniers albums s’intitulent Caricias del aima et Romantico, sortis respectivement à Los Angeles et à Austin (Texas). Notons enfin que son concert à Oran, donné vendredi dernier, est le 4071e depuis le début de sa carrière remontant à il y a 27 années de cela. 

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