La présidente de la chambre arbitrale du TAS qui a affiché une absence de réactivité face aux manœuvres dilatoires menées conjointement par la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et le club marocain de Berkane s’est enfin départie de son premier réflexe, pour ne pas dire de ses sentiments, à l’égard des trois parties citées.
Les avocats de la partie algérienne (FAF- USM Alger) l’avaient pourtant avertis sur les dessins du trio conduit par la CAF.
Finalement, elle a tranché sur la question de la formation. Elle a marqué sa présence au profit de la formule de trois arbitres, comme l’a souhaité la partie marocaine. Celle du juge unique proposé par la FAF et l’USM Alger offrait les meilleures garanties pour traiter le dossier très rapidement.
C’est justement ce que ne voulaient pas les deux parties marocaines et leur acolyte de toujors, la Confédération africaine de football. Retarder l’annonce du verdict était l’objectif premier des trois adversaires de la FAF et de l’USM Alger.
A présent que la question de la formation arbitrale est tranchée, toutes les parties vont devoir choisir leur avocat.
Sur chaque liste, il y a de brillants avocats spécialisés dans les questions statutaires et réglementaires du sport. Après l’annonce du choix de la formation arbitrale (trois arbitres), la présidente de la formation arbitrale à qui a été confiée «l’affaire du maillot de Berkane» a rappelé aux parties qu’elles ont jusqu’au 3 juin prochain (date buttoir) pour remettre leur mémoire et ouvrir ainsi l’étape importante de l’étude dans le fond de l’affaire. Le compte à rebours commencera le 3 juin 2024.