Le chef de la police panaméenne aux frontières (Senafront) a accusé vendredi le cartel de la drogue colombien du «Clan del Golfo» de contrôler le trafic des migrants qui transitent par la dangereuse jungle du Darien, à cheval sur la frontière entre les deux pays. «Actuellement, tout le trafic de migrants (dans le Darien), selon les rapports de nos services de renseignement, est géré, organisé et développé par l’organisation narco-terroriste du Clan del Golfo, du côté colombien», a déclaré à la presse le chef du Senafront, Oriel Ortega, en présentant une opération visant à combattre les criminels qui rançonnent les migrants.
Emmanuel Macron a joint sa voix à celle de Giorgia Meloni, le 24 mars dernier à Bruxelles, pour souligner l’urgence d’une parade au déferlement grandissant, à partir des côtes tunisiennes, des vagues de migrants au sud de l’Europe.
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démantelé, au cours de la semaine écoulée, un réseau transfrontalier de passeurs de migrants depuis la Syrie vers l’Europe, via l’Algérie, a indiqué mercredi soir un communiqué de la sûreté nationale.
Six individus, âgés entre 27 et 42 ans, originaires de la wilaya de Mostaganem, considérés comme le cerveau d’un réseau d’émigration clandestine (harga), ont été arrêtés.