De nombreux pétitionnaires issus de plusieurs pays ont défendu, devant la 4e Commission de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour qu’il mette fin aux violations des droits humains au Sahara occidental occupé.
Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, s’est entretenu, hier à New York, avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et le secrétariat général de l’instance onusienne.
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordinateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar, estime que la visite de Staffan de Mistura, pour la première fois dans les territoires occupés du Sahara occidental, est «le résultat de la lutte du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine (…)».
L’ambassadeur d’Algérie et représentant permanent auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a réaffirmé que l’Algérie continuerait à «défendre sans relâche» le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, rappelant la nature juridique du conflit du Sahara occidental en tant que question de décolonisation.
Le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui reconnu par l’ONU, célèbre aujourd’hui le 50e anniversaire de sa création sur fond de lutte pour arracher l’indépendance du Sahara occidental et recouvrer la souveraineté nationale sur tous les territoires occupés.