La sécheresse historique qui frappe la Grande Corne de l’Afrique est la conjonction inédite d’un manque de pluie et de fortes températures qui n’aurait pas pu se produire sans les conséquences des émissions humaines de gaz à effet de serre, démontre une étude scientifique publiée jeudi dernier.
Alors que le mois d’avril touche à sa fin, une nouvelle vague de chaleur s’abat sur le pays. En effet, selon les prévisions de Météo Algérie, le mercure continuera de grimper, enregistrant des moyennes oscillant entre 26 et 38 °C sur les régions côtières ; entre 30 et 41 °C sur les régions intérieures du pays et entre 33 et 43 °C sur les régions sahariennes. C’est pourquoi, le ministère de la Santé a appelé, via un communiqué, a un nombre de mesures indispensables à observer, notamment de fermer les volets et les rideaux des façades des logements exposés au soleil, maintenir les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure et éviter de sortir aux heures les plus chaudes, et ce, en vue de sensibiliser la population sur la hausse sensible de la température que connaît le pays.
En 2022, les glaciers suisses avaient fondu comme jamais auparavant. Un triste record qui risque de se répéter.
Crise énergétique mondiale, réduction des émissions de gaz à effet de serre et réchauffement climatique sont les éléments qui poussent les experts mondiaux à relancer le débat sur les énergies propres. La Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) appellent à tripler les investissements, estimés aujourd’hui à plus de 1300 milliards de dinars.
Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a exhorté les pays développés, grands émetteurs de gaz à effet de serre, à redoubler d’efforts pour réduire leurs émissions et à mobiliser les moyens pour accompagner les économies émergentes en vue de contenir le réchauffement climatique à 1,5 degrés.
Le réchauffement climatique, appelé également réchauffement planétaire, est le phénomène de transformation du climat qui se caractérise par une augmentation générale des températures moyennes dans les océans, au niveau de l’atmosphère et à la surface de la Terre, observé depuis plusieurs années.