L’Egypte est devenue une «grande cellule» régie par «la terreur», où chacun peut être arrêté et détenu «sans preuves», a dénoncé jeudi le militant politique égypto-palestinien Ramy Shaath, dans un entretien avec l’AFP à Paris. «Je n’ai pas subi un dixième des tortures» infligées à d’autres détenus, raconte Ramy Shaath, 50 ans, arrivé en France début janvier après plus de 900 jours de prison.