Le 8 mai dernier, la jeunesse de la diaspora algérienne s’est donné rendez-vous sur les quais du canal de l’Ourq. Une file d’attente d’une centaine de mètres est venue se presser autour du Cabaret Sauvage pour assister à la première parisienne du groupe de raï émergent El Besta.
Explorant une période charnière de l’évolution de la musique raï, armé d’accordéon, de guitares et d’une voix évoquant aux nostalgiques des monuments du genre comme Boutaïba Sghir, qui a marqué le raï de sa puissante voix ou encore le regretté Ahmed Zergui et son timbre mélancolique, le jeune groupe El Besta évolue à la croisée des chemins entre le texte mélancolique et l’évolution musicale des années 1980.
Dans son allocution à l’occasion de la cérémonie de remise du certificat tenue au siège du ministère, M. Belani a dit être «extrêmement honoré de recevoir aujourd’hui, l’original du certificat d’inscription du raï, chant populaire d’Algérie sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité établie par l’Unesco».