Début octobre dernier, notre rédaction, s’appuyant sur les affirmations d’experts agricoles, indiquait que le marché irlandais pouvait être une option pour diversifier les sources d’approvisionnement en viandes bovines mais aussi et surtout parer à la difficulté de satisfaire les besoins nationaux, et parvenir à en baisser les prix, sans cesse croissants, et ce, suite, notamment, au déficit provoqué par l’interdiction, depuis le 25 septembre des importations de bovins en provenance du traditionnel principal fournisseur sur le marché international, la France, confrontée, à l’instar d’autres pays européens, à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une pathologie virale, considérée par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) comme «potentiellement mortelle pour le bétail».