Le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) a adressé, hier, une lettre au ministre de la Santé, exprimant sa vive inquiétude face à la précipitation entourant l’élaboration de nouveaux textes réglementaires touchant à la profession.
Concernant l’interdiction des pharmaciens de fournir certains services liés à la santé, comme les analyses et examens médicaux, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Samy Kolli, a précisé que cela est «fondé légalement». Ce que les pharmaciens contestent.
Même si l’on réfute de façon récurrente l’existence d’une pénurie de médicaments, la réalité du terrain montre une toute autre réalité. Aujourd’hui, les pharmaciens impuissants, voire agacés par les perturbations récurrentes dans l’approvisionnement de centaines de traitements nécessaires pour les malades, appellent à une véritable étude sur le terrain. Cette dernière permettra de cerner le problème et diminuer l’aggravation de cette rupture, dont les causes sont parfois provoquées volontairement.