Invité à participer au colloque organisé en Algérie, Patrice Bouveret que nous avons rencontré au siège de l’Observatoire des armements à Lyon, estime que «ce dossier nécessite une véritable volonté politique de coopération sur le long terme en faveur du bien commun des populations».
Soixante-deux ans après le premier essai nucléaire français en Algérie – qui allait être suivi de 16 autres jusqu’en 1966 – et à quelques semaines de l’anniversaire des Accords d’Evian, l’Etat français n’a toujours pas reconnu son passé nucléaire en Algérie. Avec Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, nous revenons sur un dossier toujours considéré «secret défense» et dont les archives restent verrouillées.