Auteur d’une étude sur les syndicats autonomes en Algérie et ayant dirigé une autre enquête sur le privé algérien qui sera bientôt publiée, le sociologue Nacer Djabi analyse ici la situation du syndicalisme algérien. Rebondissant sur le chantier de la révision de la loi sur l’exercice syndical en Algérie, lancé par le gouvernement, il met l’accent «sur la faiblesse de la carte syndical du pays». Selon lui, la connexion entre la politique et le syndicalisme remonte à l’époque coloniale et il a été fortement «encouragé et exploité par le pouvoir après l’indépendance».