Le fait d’avoir été admis comme médiateur dans la «crise politique interne» au Niger est, en soi, une victoire diplomatique pour notre pays. En effet, l’Algérie, qui a toujours prôné le dialogue politique pour résoudre les conflits et les crises politiques plutôt que l’intervention militaire, était attendue au tournant, notamment par les pays membres de la Cédéao et la France.
L'Algérie a décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées dans la crise au Niger, «jusqu’à l’obtention des clarifications nécessaires» au sujet de la mise en œuvre de sa médiation, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Opposée à toute intervention armée au Niger, mais aussi fortement attachée au rétablissement de l’ordre constitutionnel, l’Algérie a proposé, le 29 août dernier, un plan de sortie de crise en six points. L’acceptation du plan de sortie de crise d’Alger par Niamey laisse ainsi entrevoir une éclaircie dans le ciel grisâtre du Sahel.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, poursuit sa tournée en Afrique de l’Ouest afin de faire valoir l’option politique dans le règlement de la crise au Niger. Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (MAE), Lounès Magramane, a été de son côté dépêché à Niamey pour tenter de convaincre les auteurs du coup d’Etat d’accepter «une solution politique négociée». L’Italie annonce son soutien à la médiation algérienne.
L’Irak est disposé à jouer les médiateurs pour aider à mettre fin à la guerre au Yémen. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, en recevant à Baghdad le chef de la diplomatie yéménite, selon des propos recueillis par l’AFP.
Le service de presse du Président biélorusse a annoncé que Prigojine avait accepté de retirer ses combattants de Rostov-sur-le-Don et de les ramener vers leurs lieux de cantonnement. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a, lui, salué «une résolution sans nouvelles pertes» de la crise.
Moscou a favorablement accueilli la médiation algérienne dans le conflit russo-ukrainien. Le président Tebboune a affirmé à son homologue russe que l’Algérie «sera à la hauteur de cette confiance». Vladimir Poutine a remercié Abdelmadjid Tebboune pour sa disposition à fournir des efforts de médiation dans ce conflit.
Lula a dit avoir déjà discuté de son initiative avec le président américain, Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président français, Emmanuel Macron, et des dirigeants de pays d’Amérique du Sud.