Le procureur général près la cour d'Alger a requis, hier, des peines allant de 5 à 15 ans de prison ferme à l'encontre de plusieurs membres de la famille Tahkout dans une affaire relative à la dissimulation de voitures de luxe.
Le procès de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika et des hommes d’affaires a repris hier matin devant la chambre pénale près la cour d’Alger. Ce deuxième jour a été marqué par l’audition de nombreux prévenus. D’abord, Djallal Djouadi, neveu de Mahieddine Tahkout, accusé d’avoir fait sortir 69 voitures du parc de Cima Motors, alors que celle-ci était sous administrateur judiciaire. Il nie les faits et déclare : «Ils m’ont accusé sans aucune preuve.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS a repris hier avec les plaidoiries de la défense relatives aux vices de forme. Bon nombre d’entre eux ont fait état devant la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, de «violations» de la procédure.
En dépit de son insistance et d’une longue bataille, le collectif des avocats constitué dans l’affaire dite des SMS, dans laquelle est poursuivi Saïd Bouteflika et de nombreux hommes d’affaires, n’a pas pu arracher auprès de la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, le report (le quatrième) du procès.
En renvoyant mardi dernier sous quinzaine (4 avril prochain), le procès en appel de l’affaire dite des «SMS» pour laquelle Saïd Bouteflika, frère cadet et conseiller du défunt Président déchu, de nombreux hommes d’affaires ainsi que des cadres et fonctionnaires de l’Etat, la chambre pénale près la cour d’Alger a surpris de nombreux avocats, surtout que la présidente s’est montrée intransigeante quant à un ajournement de plus de deux semaines.
La direction générale de la sureté nationale (DGSN) a diffusé, aujourd’hui lundi 14 mars, une vidéo montrant la saisie d’un nombre de biens de l’homme d’affaire Mahieddine Tahkout, actuellement en prison, d’une valeur de 1000 milliards de centime.