Selon Al Jazeera, citant des médias israéliens, l’offensive contre Khan Younès a duré 4 mois en raison «des difficultés majeures rencontrées par les troupes au sol».
Au 133e jour de la guerre menée par l’armée sioniste contre la Bande de Ghaza, les frappes israéliennes se poursuivent avec le même acharnement sur différents secteurs de l’enclave meurtrie. Si le sud d’Al Qita’ continue à concentrer le gros des opérations en alimentant de vives inquiétudes quant au sort de la population de Rafah, les régions nord ne sont pas pour autant à l’abri des raids israéliens.
Dès mardi, l’Egypte a accueilli des représentants des Etats-Unis, principal soutien d’Israël, ainsi que du Qatar, où est basé le chef du Hamas, pour des pourparlers en vue d’une trêve, incluant la libération éventuelle d’otages israéliens.
Des tirs d’artillerie ont visé, hier, l’hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud du territoire. Des milliers de civils y sont réfugiés, tout comme dans l’hôpital du Croissant-Rouge palestinien, Al Amal, près duquel le personnel a signalé des combats tandis que la nourriture manquait.
Le mouvement Hamas a fait état de plus de 160 morts ces dernières 24 heures, dénombrés en majorité à Khan Younès. Les tensions au Proche-Orient se sont encore exacerbées avec une nouvelle frappe israélienne menée hier contre un immeuble résidentiel à Damas, en Syrie.