Mieux vaut prévenir que guérir.» Ce proverbe, dont les origines remontent à la période médiévale, est plus que jamais d’actualité en Algérie. Les professionnels de la santé ne cessent de le répéter : pour enrayer l’évolution des maladies non transmissibles qui explosent, un changement de paradigme doit être opéré pour passer des traitements purement curatifs à une approche globale basée sur la prévention.
Toutes les heures, plus de 1000 personnes meurent d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus du myocarde. La plupart de ces décès sont dus à l’hypertension artérielle. C’est ce qui ressort du premier rapport détaillé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) portant sur «les conséquences désastreuses de l’hypertension au niveau mondial et les moyens d’en venir à bout». Le rapport montre qu’environ 4 personnes sur 5 souffrant d’hypertension artérielle ne sont pas traitées correctement mais que si les pays peuvent étendre la couverture des traitements, 76 millions de décès pourraient être évités entre 2023 et 2050. L’hypertension touche 1 adulte sur 3 dans le monde.