Après deux semaines de siège, de bombardements et d’assaut, l’armée sioniste s’est retirée tard dans la nuit de dimanche à lundi, du complexe médical Al Shifa, laissant derrière elle 400 corps de Palestiniens tués, dont 300 à l’intérieur de l’hôpital, beaucoup avaient les mains ligotées. Ces crimes s’ajoutent aux 9000 Palestiniens exécutés par Israël, juste pour avoir franchi, sans le savoir, ces zones interdites, appelées «zones de mort» dont l’existence a été révélée, hier, par la presse israélienne. L’Etat hébreu multiplie les actes de génocide en innovant dans les méthodes de leur exécution au vu et au su du monde entier.
Le Dr Santosh Kumar, directeur médical de l’organisation ActionAid, revenu de Ghaza la semaine dernière, a déclaré : «Les gens meurent de faim et ne sont pas traités avec dignité... Ils m’ont dit que les morts étaient plus heureux que les vivants.»