Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a décidé de dissoudre, hier, le Parlement dominé par l’opposition, trois jours après des affrontements armés qu’il qualifie de «tentative de coup d’Etat» et qui plongent ce petit pays d’Afrique de l’Ouest dans une énième crise, rapporte l’AFP.
Le président de la Guinée-Bissau a condamné fermement une « tentative de coup d'État » survenue ce samedi, qui a entraîné des affrontements entre l'armée et des éléments des forces de sécurité, provoquant au moins deux décès.
Le calme régnait mercredi 2 février, au matin, à Bissau après le coup d'Etat avorté contre le président Umaro Sissoco Embalo qui a secoué la veille ce petit pays instable d'Afrique de l'Ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des tirs nourris ont été entendus hier après-midi dans le secteur du palais du gouvernement à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest à l’histoire politique troublée, rapporte l’AFP.