Les violences faites aux femmes prennent de l’ampleur dans notre pays. Au cours de la période allant de 2019 à 2022, un total de 228 féminicides a été dénombré. Ils sont majoritairement commis par des personnes connues des victimes avec lesquelles elles entretenaient un lien : 51% des féminicides sont commis par le partenaire ou ex-partenaire, 37% sont commis par un ou des membres de la famille, et 12%, par des connaissances ou des personnes inconnues de la victime.
Deux assistantes médicales du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Beni Messous, à l’ouest de la capitale, ont été victimes d’un crime crapuleux, dans la matinée d’hier. Jusqu’à tard dans l’après-midi, l’auteur, en fuite, n’a pas encore été identifié.
Amnesty international vient de publier son rapport annuel portant sur l’année 2021. Le constat est sombre, la plupart des violations sont liées à l’impact dévastateur de la crise sanitaire sur les droits humains et aux effets de conflits armées qui ont accru les discriminations et les inégalités dans le monde.
Nous avons perdu Keltoum Rekhila, Fatima Rahmani, Tinhinan Laceb, Hafida Mansouri, Kenza Sadate, Rahima et sa fille de 10 ans, Linda Belharet, Dehbia Cherif, Meissem Bouazzizi, Maria Ben Madani, pour ne citer que les crimes les plus récents, sans oublier Amira Merabet, Chaïma, Amal et tant d’autres assassinées par des proches.