A Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, un nouveau campus a récemment ouvert ses portes pour doper l’écosystème de l’«esport», les compétitions de jeux vidéo, où le Royaume-Uni s’estime à la traîne. Dans les salles de classe ronronnent, en enfilade, des ordinateurs surpuissants diffusant un halo bleuté futuriste, devant lesquels des étudiants concentrés pianotent et font glisser leur souris frénétiquement, sur des jeux tels que Valorant, Overwatch 2 ou Rocket League.