Elle est amérindienne, sourde et amputée d’une jambe : la nouvelle super-héroïne, Marvel, mise sur son profil atypique pour relancer une franchise en perte de vitesse chez Disney, au moment même où son patron semble vouloir s’extirper du front des guerres culturelles américaines. La série «Echo», qui a débuté mardi sur les plateformes de streaming Disney+ et Hulu, suit les aventures de Maya Lopez, une ex-criminelle de New York qui redécouvre ses racines amérindiennes dans sa ville natale d’Oklahoma.
De Cruella d’Enfer à Scar, Disney a enfanté de nombreux méchants parmi les plus mémorables du cinéma. Mais dans les récents dessins animés du studio, les personnages maléfiques brillaient par leur absence. Au grand dam de certains fans, les héroïnes de La Reine des neiges 2 ou Raya et le dernier dragon combattaient ainsi des forces du mal abstraites, telles que la défiance envers les autres ou la xénophobie, plutôt que des divas obsédées par la fourrure ou des oncles régicides.
Les scénaristes sont en grève depuis plus de deux mois, et les acteurs menacent de rejoindre le mouvement social. Mais pour Bret Iwan, le personnage et la narration sont «propres à un interprète, un écrivain, un animateur, un artiste, un créateur».
Disney s’offre une exposition pour fêter son centenaire
Nathan Firesheets est ingénieur, et il est content. Ce trentenaire américain vivant à Atlanta aime beaucoup les parcs d’attractions.