Le département d’Etat américain a nié toute preuve sur le fait qu’Israël commet un génocide à Ghaza, en réponse au rapport d’un groupe spécial de l’Onu, qui a affirmé le contraire. Pour les experts onusiens, l’armée sioniste a largué plus de 25 000 tonnes d’explosifs sur l’enclave, soit l’équivalent de deux bombes nucléaires. Pour eux, «les destructions massives qui en ont résulté sont conformes aux caractéristiques d’un génocide» et «auront un impact sur la santé des Ghazaouis pendant des générations». Les etats-unis ont déclaré «ne pas avoir constaté de déplacements spécifiques» de civils, qualifiés par HRW de «crime contre l’humanité», et justifié le comportement de l’armée israélienne.
Israël a intensifié ses efforts pour renforcer son contrôle sur Ghaza en construisant un corridor de sept kilomètres de long, coupant l’enclave en deux, selon des sources militaires israéliennes. Ce corridor est équipé de routes pour les véhicules militaires appelé «route 749».
Près de 24 000 Palestiniens ont été tués dans la Bande de Ghaza, en cent jours d’une campagne militaire d’une incommensurable sauvagerie. 35% des infrastructures urbaines de l’enclave dévastée ont été rasés de la carte.
Selon le Bureau des médias à Ghaza, l’aviation militaire israélienne a largué depuis le début de l’agression sioniste plus de 52 000 tonnes d’explosifs sur les infrastructures urbaines de l’enclave palestinienne. Ces bombardements intensifs ont détruit plus de 305 000 maisons.