L’Université Alger 1 Benyoucef Benkhedda a organisé dimanche une conférence scientifique dédiée à la cybersécurité, réunissant des représentants de la Cour suprême, de la Cour des comptes, des corps de sécurité et des experts spécialisés dans le domaine.
Le Forum international de la cybersécurité (FIC), grand-messe du secteur, réunit à partir de ce mercredi à Lille, dans le nord de la France, experts, sociétés spécialisées et hackers «éthiques» pour évoquer la montée des attaques et les moyens d’y répondre.
Selon le rapport du laboratoire Kaspersky, le secteur de l’énergie est le plus touché par ces attaques, alors que l’Algérie ne figure pas non plus sur la liste des pays ayant une bonne infrastructure en cybersécurité.
Le cyberespace est devenu un lieu d’affrontement entre Etats. Les cybercriminels sont de plus en plus compétents et les attaques sont de plus en plus sophistiquées.
La numérisation doit permettre aux citoyens d’exploiter les opportunités offertes par les technologies numériques : travail à distance, soins médicaux à distance, enseignement à distance, actes administratifs dématérialisés,...
Une cyberattaque désigne tout acte malveillant portant atteinte à un système IT pour des raisons d’ordre politico-économique. EIle cible les Systèmes d’information (SI) ou les entreprises dépendant de la technologie et de réseaux afin de voler, modifier ou détruire un système sensible.
Nous assistons aujourd’hui à un rythme de développement très accéléré et une évolution technologique spectaculaire. Il est clair que la technologie a envahi notre quotidien, ce qui est utopique de s’en passer, car le numérique est l’avenir.
La maîtrise de la cybersécurité est un des enjeux majeurs pour les utilisateurs d’objets connectés, pour les entreprises comme pour les Etats. Source d’enjeux économiques, politiques et géopolitiques, elle ne cesse de se développer dans un monde numérique de plus en plus étendu. En 2020, le président de la République a signé un décret portant sur la mise en place d’une stratégie de cybersécurité, avec la création d’un conseil et d’une agence de cybersécurité. Mais jusqu’à présent, peu d’actions concrètes ont été mises en place.