Une enquête, réalisée par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) sur les opinions et attitudes des Algériens, vis-à-vis de la valeur d’égalité entre hommes et femmes, a donné des résultats hallucinants.
Docteur en sciences juridiques, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), Nadia Aït Zai affirme que malgré l’avancée législative en faveur des femmes, durant ces dernières années, le statut de la femme algérienne révèle de façon nette la discordance entre le droit et le fait, entre la règle de droit et sa pratique effective. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur le décalage entre la société et les lois avant de lancer : «Il faut se rendre à l’évidence que la loi n’a pas eu beaucoup d’impact sur les mentalités qui semblent être confrontées et gérées par un obscurantisme rétrograde véhiculé par des charlatans.»