L’artiste discret qu’on eut dit un ermite dans sa retraite, le contemplateur des monts et des mots s’en va de ce monde des mortels pour rejoindre la constellation des étoiles aux lumières intarissables dans le ciel de la chanson kabyle.
La dépouille mortelle du chanteur algérien d’expression kabyle, Cherif Hamani, rapatriée de France, est arrivée mardi dans la wilaya de Tizi Ouzou et a été acheminée vers la maison de la culture Mouloud Mammeri, où un dernier hommage a été rendu au défunt artiste et à l’homme connu pour sa sagesse.
Le décès du chanteur algérien d’expression Kabyle, Cherif Hamani, survenu vendredi à Paris des suites d’une longue maladie, a suscité une vive émotion au sein de la famille artistique et du milieu culturel à Tizi-Ouzou, exprimée à travers des hommages.
Il s’est éteint, hier, en France. Le chanteur Cherif Hamani a tiré sa révérence à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie. Il est décédé à l’hôpital Avicennes, à Bobigny, en région parisienne. Sa disparition est une grande perte pour le monde de la chanson kabyle qui vient de perdre l’un de ses monuments.