Le retrait de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) «a commencé», a déclaré samedi le ministre congolais des Affaires étrangères, en espérant que le processus serait achevé à la fin de cette année. Le Conseil de sécurité des Nations unies a lancé, en décembre dernier, le retrait anticipé et progressif de la Monusco, comme réclamé par Kinshasa.
Alors que les forces armées maliennes annoncent avoir pris le contrôle des camps de la Minusma, la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), signataire de l’Accord d’Alger, dénonce «une rétrocession» qui «ne peut se faire sans concertation avec les mouvements de l’Azawad». Elle tient pour «responsable», la Minusma qui, selon elle, «doit partir et non pas concéder ses bases à l’armée». L’ONU, quant à elle, reconnaît une «anticipation» sur le retrait de la Minusma, pour «des raisons sécuritaires» et explique que «comme le veut la règle, la Mission ne peut transférer ses installations qu’à l’État malien». La tension autour du contrôle du terrain s’accentue et menace d’enterrer l’Accord d’Alger
Plus de 87 000 soldats de la paix, originaires de 125 pays, participent aujourd'hui à 12 opérations, mais se heurtent à des tensions et des divisions mondiales croissantes, à des processus de paix qui stagnent et à des conflits de plus en plus complexes, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
A t-il été la cible d’un tir des rebelles ou de l’armée ? Aucune piste n’était exclue mercredi pour expliquer le crash d’un hélicoptère dans lequel ont péri la veille huit Casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco), rapporte l’AFP.