L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé mercredi "la main sur le coeur" qu'il n'avait pas menti au parlement, lors d'une audition devant une commission parlementaire qui va passer au crible ses mensonges durant la crise du Partygate, ces fêtes à Downing Street en pleine pandémie.
Deux jours après l’annonce de la démission de Boris Johnson, neuf députés conservateurs sont désormais lancés pour lui succéder. Dernière à se lancer hier matin : la secrétaire d’Etat au Commerce international, Penny Mordaunt, 49 ans. Cette ancienne réserviste de la marine, qui a été la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense en 2019, a insisté sur la nécessité que le débat public «tourne un peu moins autour du leader», pour se concentrer sur le «navire».
Un pré-rapport interne avait déjà épinglé des «erreurs de leadership et de jugement» dans cette affaire, pointant du doigt des rassemblements injustifiés et la consommation d’alcool au travail. Boris Johnson avait notamment reconnu sa participation à un pot «avec distanciation sociale» dans les jardins de sa résidence en mai 2020, alors qu’à l’époque les Britanniques ne pouvaient rencontrer qu’une personne à l’extérieur.