lors que des inspections sont menées sur terrain depuis quelques jours pour enquêter sur la filière avicole en Algérie, dans le but de faire baisser les prix du poulet, connaissant une hausse vertigineuse, aviculteurs et commerçants n’ont pas manqué de réagir aux récentes mesures prises par le ministère de l’Agriculture. Ils sont nombreux à estimer que la décision d’inonder le marché en viandes blanches pour faire baisser les prix est une fuite en avant, alors qu’il fallait régler le problème dans le fond.
L'importation directe d'œufs à couver a été également ouverte, après que les prix des poussins ont connu une hausse injustifiée, et ce, «jusqu'à la stabilisation définitive du marché».
Tout le monde le sait, le poulet est une espèce qui résiste peu à la chaleur. En Algérie, pays très chaud où les risques d’incendies de forêt sont élevés, chaque été apporte son lot de pertes et de dégâts pour les aviculteurs. Si les gros producteurs ont les moyens et s’adaptent malgré tout aux mauvaises conditions climatiques, les petits éleveurs ne sont pas bien «armés» pour le faire.