L’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU s’est rendue hier à la frontière intercoréenne hautement sécurisée, exhortant Pyongyang à «s’asseoir à la table des négociations».
Les tensions géopolitiques grandissantes poussent les neuf pays dotés d’armes nucléaires à se lancer dans des programmes de modernisation et de renforcement de leurs arsenaux.
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé le week-end dernier que Moscou allait déployer des armes nucléaires «tactiques» au Bélarus, suscitant l’inquiétude en Ukraine et en Occident. Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l’arme nucléaire en Ukraine en cas d’escalade significative du conflit.
Les enjeux et objectifs du Traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), entré en vigueur le 22 janvier 2021, ont fait l’objet d’une conférence, vendredi au Sénat français, à l’initiative des sénateurs du groupe écologiste, Guillaume Gontard et Thomas Dossus, et de ICAN (Campagne internationale pour l’interdiction des armes nucléaires). Les intervenants à la conférence sont revenus sur les concepts des «conséquences humanitaires des armes nucléaires» et de «l’initiative humanitaire» qui ont permis la négociation, en 2017, du TIAN. Une rencontre qui résonne avec l’actualité internationale dominée par la guerre en Ukraine et la menace nucléaire qui plane sur l’Europe.