Il n’est pas aisé de rendre compte du dense, bien qu’aéré, Les oasis au fil de l’eau d’Abderrahmane Moussaoui. Leurré en général par une fascination condescendante du Sahara, le lecteur est expertement soustrait de cette perception «exotisante» des oasis rouges du Touat-Gourara-Tidikelt.