La marque japonaise Suzuki dévoile sa feuille de route technologique pour la conception et le développement de ses futurs véhicules dans les dix prochaines années. Motorisations thermiques, électrification, châssis, véhicules évolutifs, recyclage .
Il y a 70 ans, Suzuki présentait sa première voiture, la Suzulight, un modèle à moteur avant aux proportions très réduites, décliné en berline, camionnette et pick-up. Depuis, le constructeur japonais réputé pour ses motos et ses moteurs de bateau, a fait du chemin en matière automobile.
Ses productions originales et innovantes, comme le tout-terrain Jimny lancé dans les années 1970, ont contribué à asseoir la notoriété de la marque au niveau international. A l’image de nombreux acteurs du secteur automobile, la firme nippone aborde aujourd’hui une étape-clé de son existence marquée par des enjeux environnementaux et technologiques majeurs. Sa stratégie pour la prochaine décennie annonce un nouveau paradigme industriel et commercial.
«Sho-Sho-Kei-Tan-Bi», littéralement «réduire, économiser, alléger, raccourcir et rationaliser»: voici la devise de Suzuki. Des préceptes qui se traduisent par le souci de commercialiser des modèles les moins énergivores possibles, en termes de fabrication et d’utilisation. La marque vise à atteindre la neutralité carbone dans ses activités au Japon et en Europe d’ici 2050, et en Inde d’ici 2070 : un défi qui se traduit par des investissements massifs dans les unités de production situées dans ces régions qui constituent ses marchés de prédilection. Suzuki n’envisage pas d’abandonner les moteurs thermiques de sitôt.
Comme Toyota, Mazda et Subaru, la marque entend continuer à développer ce type de motorisation en la rendant toujours plus efficiente. Le moteur Z12E présenté en 2023 et inauguré sur la nouvelle Suzuki Swift est la première étape de cette démarche. Ce trois-cylindres essence se distingue par un rendement thermique maximum de 40 %.