Des établissements scolaires de l’est de la capitale connaissent une surcharge qui compromet sérieusement la scolarité des élèves. A Bordj El Bahri, où le nombre de lycées est en deçà des besoins exprimés par la population, le nombre d’élèves a atteint 50 par classe.
Cette situation catastrophique prévaut particulièrement à l’annexe du lycée Kasdi Merbah. «Il est impossible de maîtriser une classe de 50 élèves dans un espace de 40 m2. Nous perdons beaucoup de temps à faire taire les élèves et à leur demander de prendre place convenablement. On pourrait consacrer ce temps au travail proprement dit», confie une enseignante d’arabe. Et d’expliquer : «Cette situation est pénalisante pour les élèves qui n’arrivent pas à assimiler les leçons. Nous lançons un appel urgent à la direction de l’éducation afin qu’elle prenne les dispositions qui s’imposent en pareilles circonstances, car il y va de l’avenir de nos enfants et de la santé des enseignants qui doivent supporter une charge énorme et un volume de travail éreintant.»
Outre la surcharge des classes, cette annexe est complètement délabrée. Elle ne compte de surcroît aucun aménagement permettant aux élèves de se mouvoir, telles que les allées. Outre les aménagements, la cour de cet établissement sert de dépotoir aux vieux matériels, ce qui lui donne des allures de fourrière et non d’un établissement éducatif.