Sur 787 projets à l’arrêt pour des raisons bureaucratiques : Près de 500 projets d’investissement débloqués

12/01/2022 mis à jour: 02:07
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La levée des restrictions sur ces projets permettra la création de 39 649 emplois / Illustration : D. R.

«La médiation de la République a œuvré à la levée des obstacles et à la réouverture d’un nombre important d’usines pour y relancer la production et, partant, concourir à la création de la dynamique économique escomptée.»

Sur 787 projets d’investissement bloqués pour des raisons administratives et des démarches bureaucratiques interminables, près de 500 projets, (plus précisément 483), viennent de recevoir le quitus leur permettant de démarrer l’activité ou de finaliser leur réalisation.

Parmi ces projets, 421 sont quasi finalisés et 62 démarreront prochainement. «La levée des restrictions sur ces projets permettra la création de 39 649 emplois, dont 29 380 créés par les 421 projets finalisés et qui attendaient la levée du gel des travaux», précisait hier Brahim Merad, médiateur de la République dont l’institution a travaillé sur les cas des projets bloqués conformément aux instructions de la présidence de la République formulées lors des dernières assises nationales sur l’industrie.

Evoquant les entraves qui ont mené au blocage de ces projets, le même responsable a souligné que «la plupart sont liées à des blocages administratifs, comme les permis de construire, l’atteinte au foncier agricole et aux biens publics de l’Etat, voire l’absence de l’aménagement externe, entre autres cas où la responsabilité est partagée entre l’investisseur et l’administration absente jusqu’au parachèvement des projets en question», a rapporté l’APS.

«La médiation de la République a œuvré à la levée des obstacles et à la réouverture d’un nombre important d’usines pour y relancer la production et, partant, concourir à la création de la dynamique économique escomptée, une démarche qui a été fortement appréciée par les opérateurs économiques», a expliqué Brahim Merad en soulignant l’importance de ces projets dans la résorption du chômage, notamment celui des jeunes diplômés.

En marge de la cérémonie de remise de 39 autorisations d’exploitation exceptionnelle au profit d’investisseurs à Mascara, Brahim Merad a indiqué que «le travail se poursuivra sur le terrain pour lever les obstacles sur tous les projets d’investissement ayant atteint un stade avancé de concrétisation, quelles que soient leur situation et les raisons de leur arrêt, afin de soutenir l’économie nationale, créer des richesses et des postes d’emploi au profit des jeunes, sans oublier l’approvisionnement du marché national en différentes marchandises et la réduction des importations».

Il est utile de rappeler que lors des dernières assises sur l’industrie, le chiffre de 2500 projets d’investissement bloqués au niveau du Conseil national de l’investissement (CNI), avait particulièrement retenu l’attention et suscité bien des commentaires sur la façon dont l’économie algérienne demeure otage de la machine bureaucratique. Certains projets ont été débloqués, mais bon nombre sont toujours à l’arrêt.

En décembre dernier, Tebboune avait annoncé que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge durant l’année 2022 et «nous verrons qui des responsables suivront notre démarche et ceux qui l’entravent», avertissait-il en s’interrogeant sur la raison réelle obstruant certains projets. Instruction avait été donnée au gouvernement de débloquer tous les projets avant la fin décembre. Force est de constater qu’il reste encore en ce début de l’année 2022 de nombreux projets à l’arrêt.

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