La prochaine Assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football (FAF) risque de poser un sérieux problème statutaire.
En effet, l’article 39.7 des statuts de la FAF et l’article 17 du décret exécutif 14-330 du 27 novembre 2014 qui traitent de la démission du président et la vacance du poste n’ont pas prévu le cas présent, à savoir la démission du président et de quelle manière se déroulera l’élection du futur président (seul).
Dans la loi et les statuts de la fédération, le cas est évoqué partiellement.
L’Assemblée générale élective va élire, dans 60 jours, le nouveau président de la FAF avec quel texte ? Les deux documents cités sont muets sur le sujet.
S’agissant d’une élection avec scrutin de liste (membres du Bureau fédéral + programme du candidat et de son bureau), le ou les candidat(s) à la succession de Charaf Eddine Amara au poste de président ainsi que la commission électorale de la FAF, élue pour un mandat de 4 ans lors de la dernière assemblée ordinaire (2021), seront confrontés à un sérieux problème.
Le candidat qui présentera sa candidature le fera-t-il avec son équipe (Bureau fédéral) et un programme ou se contentera-t-il seulement de l’acte de candidature sachant qu’il y a déjà un Bureau fédéral en place avec un programme ?
La commission électorale doit rejeter toute demande de candidature non accompagnée de la liste des membres du Bureau fédéral et du programme du candidat (article 40.1 des statuts de la FAF). La candidature d’un homme (ou femme) seul(e) sera rejetée. Donc, impossible d’élire un président.
Au mois de mars 2017, la commission de candidature de la FAF présidée par Hassan Hamar après le retrait de Ali Baameur, a rejeté huit (8) dossiers de candidature aux motifs suivants; sans liste et sans dossier et candidat à titre individuel, voir article 40.1 des statuts de la FAF. Un vrai casse-tête chinois.