La situation déjà intrigante de l’UGTA a encore empiré avec le décès de l’ex-secrétaire général de l’Union de wilaya, laissant une vacance qui profite au noyau déstabilisateur aux ramifications et accointances peu rassurantes.
A Mechroha, des employés de la commune demandent la création d’une section conformément aux textes régissant les relations employeurs-employés et ce sont les deux instances locales, à savoir l’Union locale et l’Union de wilaya, gérées, pour rappel, par une seule personne, qui sont concernées.
Toutes les procédures ont été respectées et les cartes d’adhésion payées par les travailleurs qui ont agi sans arrière-pensée. Ce droit leur sera refusé ultérieurement par l’unique représentant de l’UGTA si bien qu’une vague d’indignation des employés prit une tournure de grandes révélations apportées au conseil exécutif de l’Union de wilaya.
«Nous n’apprenons rien de ces déclarations, car ce sont les mêmes procédés qui sont perpétués par la même personne. Dans ce cas précis, nous avons découvert après enquête que les deux instances gérées de manière unilatérale ont tenté comme ce fut le cas pour toutes les autres sections syndicales, de monter les travailleurs contre le staff administratif de la commune et les élus contre lesquels il cultive des rancunes partisanes et de monter ces derniers contre les premiers sous peine de maintenir la situation en suspens. Faudra-t-il ajouter dans ce chapitre que cette recette dure depuis des années et en a fait des victimes parmi les responsables les plus intègres», a déclaré un membre dudit conseil.
L’un des travailleurs lésés ajoutera : «Le représentant de l’UGTA a pris le pli de s’adonner à de tels actes, à l’installation des sections syndicales sinon à maintenir un jeu d’usure aussi longtemps qu’il le peut. Pour notre cas, il nous reproche d’avoir choisi des représentants de basse besogne alors que lui-même est agent de laboratoire dans un établissement scolaire et fait partie de la caste des manutentionnaires que nous sommes. Nous demandons par la même occasion si les millions de centimes des cartes d’adhésion sont comptabilisés. Aussi si la commune de Mechroha est privée de l’exercice du droit syndical par le syndicat lui-même, essayez de voir du côté de Mobilis et de la Banque extérieure d’Algérie où des sections fantoches sont créées sans la demande des travailleurs».
L’affaire sera traitée, selon des échos, par voie de justice.