Pour égayer les soirées ramadhanesques et permettre aux familles de profiter d’une aire de distractions et de loisirs nocturnes, l’APC de Biskra a paré J’nen Beylek (Jardin du 5 Juillet 1962) de ses plus beaux atours pour accueillir une manifestation impliquant des associations culturelles, des experts en art culinaire, des groupes folkloriques, les scouts et leur fanfare et des chanteurs, artistes et artisans chargés d’animer des récitals, des stands et des rencontres avec le public.
Lors de l’inauguration de cette initiative municipale en présence du wali, du P/APW et des membres de la société civile, le maire de Biskra, Tarek Djoudi, a souligné sa volonté de redonner vie à ce jardin public plus que centenaire et qui pâtit depuis des années de plusieurs maux.
«Qui à Biskra ne connait pas J’nen Beylek qui est le fleuron des jardins publics en Algérie ? Nous l’avons aménagé afin qu’il abrite cette manifestation visant à faire revenir les familles vers ce lieu mythique offrant toutes les conditions pour une sortie agréable aux habitants et autres visiteurs. Nous y avons déployé des équipes et des brigades de travailleurs de la commune pour assurer la collecte des déchets et la sécurité», a ajouté l’édile.
«Ce jardin est un patrimoine inestimable de la ville de Biskra qu’il faut absolument protéger de la dégradation et des atteintes. C’est un espace vert favorisant le repos et la méditation. J’exhorte tous ses amoureux à en préserver le cachet familial, la propreté et l’intégrité en participant aux campagnes de reboisement, de nettoyage et de surveillance menées par les autorités locales», a déclaré Abdallah Abinouar, wali de Biskra.
Louant les effets de cette manifestation «extirpant J’nen Beylek de sa torpeur», selon eux, des habitants de Biskra ayant connu ce bijou végétal dans ses heures de gloire relèvent, tout en espérant que cette activité ne soit pas ponctuelle, que ce jardin public a besoin d’être classé et ainsi de bénéficier d’un vaste plan de réhabilitation afin de le prémunir définitivement du dépérissement, du rafistolage et des ravages du laisser-aller et du laisser-faire.