Notre collègue d’El Watan, Le Hic, le dessinateur, le caricaturiste, le bédéiste, celui qui croque l’actualité quotidiennement, a signé son dernier opus Juste pour le plaisir, chez les éditions Casbah et ce, au stand éponyme, à l’occasion du Salon international du livre à Alger.
Assis, à une table, Le Hic signe un album intitulé «Juste pour le plaisir» avec un gros stylo feutre noir et appose une grosse signature telle le trait forcé qu’il use tous les jours dans El Watan tout en régalant ou mécontentant. On ne peut pas plaire à tout le monde. L’album aurait pu s’appeler « Juste pour plaisir d’offrir de la bonne musique ».
Comme cela, pour le fun. Comme un DJ. Sa playlist propose du kabyle, chaâbi, raï, reggae, rock, pop, electronica, R’n’B, soul…Il partage ses goûts, ses coups de cœur. Et cela, on le décèle dans les caricatures d’El Watan. Le Hic, avec le recueil «Juste pour le plaisir ».
Ses fans, sont les grands et petits. La couverture de « Juste pour le plaisir » est dédiée au king of pop, Michaël Jackson, le moonwalker, bien que coiffé de son stetson, tient une casquette verte, la signature du Hic.
Une galerie d’artistes est étrennée par Djamel Allem, absent, et rien qu’un chapeau accroché à un micro, pour exprimer le vide sidéral : «La carrière de ce troubadour est partie d’un rêve.» Et se ferme sur Rachid Taha, «fumeur de Gitanes», comme diraient Serge Gainsbourg et Catherine Deneuve.
En compulsant «Juste pour le plaisir», vous apprécierez le zapping musical regroupant Frank Zappa fumant sa guitare : «inventeur de la télécommande», Barry Whie : «C’est à l’âge de 16 ans, en écoutant Elvis (Presley) chanter à la radio It Now or Never, alors qu’il purgeait une peine de 4 ans de prison pour vol, qu’il a trouvé sa voie… Sa voix a fait le reste.», Mick Jagger, tirant la langue : «Sir Macleod pour les intimes», Lounis Aït Menguellet, «Chanteur, poète et philosophe en freelance», Barry (Gibb), Bob Dylan : «Bon vent», Freddy Mercury, royalement en forme olympique et ça «queen» : «Il adorait mouiller son maillot», «Kader Japonais, footballistique, nippon et levantin : «Nos supporters lui doivent beaucoup.», Safy Boutella, aux doigts magiques : «Sa fille danse très bien» mais depuis, elle est devenue une star à Hollywood-. Khaled, large sourire, comme à l’accoutumée : «L’Oranais», Charles Aznavour, «Il a tiré sa révérence bien fatigué par sa vie exceptionnelle. Et pourtant ! Hier encore il avait 94 ans», Lounès Matoub, le martyr, le folksinger d’expression kabyle, «Algérien jusqu’au bout…des cordes», Rihanna, «Elle met tout son corps à l’ouvrage. Ça se voit. Et elle le sait».
Pas besoin de parapluie, « ombrella », quoi. «Le retour du SILA, est une vive émotion. On retourne à la vie normale. Avec un public nombreux et avide de lecture. Un jeune visiteur trouvait le livre cher. Je lui dit qu’un bon livre actuellement coûtait trois kg de pommes de terre…. Il y aura une suite de cet album et j’ai un projet de BD prévu pour la rentrée…»