SILA 2024 : Conférence sur l’écriture et la transmission de l’histoire

17/11/2024 mis à jour: 02:26
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A gauche, Lyés Nait Kaci et a droite Nacer Abdessetar

La nécessité d’écrire l’histoire de la glorieuse Révolution de Novembre 1954 par des plumes algériennes et sa transmission dans des approches méthodologiques adaptées aux jeunes générations a été le thème d’une conférence, animée, vendredi à Alger, par de hauts responsables du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.

 Animée à la grande salle de conférences de la Société algérienne des foires et des exportations (Safex), par le directeur du Centre national des études et des recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre (CNERMN 54), Hocine Abdessettar et le directeur du Musée national El Moudjahid, Lyès Naït Kaci, la conférence a porté l’intitulé de «Mémoire et majesté de la Révolution, entre gage de fidélité et durabilité de la construction». 

Ouverte à un public nombreux et recueilli, cette rencontre, a été organisée par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, en collaboration avec le Commissariat du 27e Salon International du Livre d’Alger (SILA), en célébration du 70 e anniversaire du Déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. Redonner à l’histoire toute sa dimension dans la société à travers un enseignement de qualité basé sur de «nouvelles méthodes pédagogiques» qui tiennent compte de la «connaissance» et de l’«identité», deux facteurs déterminants qui vont «susciter l’intérêt chez les jeunes notamment et dans la société», a indiqué le directeur du CNERMN 54, Hocine Abdessettar.  

Dans une approche qui relie le passé glorieux de la Révolution du 1er Novembre 1954, au présent, «la construction et l’accomplissement de l’homme de demain, demeure la pierre angulaire dans le processus de reconstruction de l’Algérie nouvelle», a estimé M. Abdessettar. «Notre Révolution a inspiré tous les peuples du monde en quête de liberté et la transmission aux nouvelles générations de la résilience du peuple algérien à en découdre avec l’occupant français et la bravoure des combattants algériens au Maquis, est plus qu’importante», a déclaré, pour sa part, le directeur du Musée national El Moudjahid, Lyès Naït Kaci. 

Ce devoir de transmettre l’histoire et la mémoire doit se faire de manière adaptée et accessible, qui tient compte des mentalités de la jeunesse d’aujourd’hui à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, pour réussir à «créer l’intérêt et le sursaut nécessaires qui feront de la jeunesse algérienne d’aujourd’hui le premier rempart qui garantisse la cybersécurité de l’Algérie contre toute attaque malveillante», a affirmé M. Naït Kaci.

La mise à contribution des nouvelles technologies et des techniques numériques actuelles pour l’écriture et la présentation de l’histoire sur des supports accessibles à la jeunesse notamment, a été recommandée par le duo de conférenciers. 

L’évocation des aspects politique, stratégique et militaire qui font, entre autres, la grandeur de la Révolution de Novembre 1954, ainsi que le parcours exemplaire et singulier de plusieurs de ses valeureux martyrs a suscité l’adhésion de la salle. Le 27e SILA, qui célèbre cette année le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», prendra fin samedi, après une activité intellectuelle et commerciale intense, autour du livre, avec notamment, plusieurs conférences aux thématiques diverses et utiles, et la disponibilité des exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar en invité d’honneur.

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