Sidi Madani
Ses habitants ne cessent de dénoncer la malvie auquelle ils font face au quotidien. Ils citent notamment l’état désastreux des routes ainsi que l’épineux problème d’eau potable, où les robinets restent parfois à sec jusqu’à une semaine. «Le problème de manque d’eau est un véritable calvaire, qui nous empoisonne la vie à chaque saison estivale, une période de l’année où on est censé être au repos», dénonce-t-on.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la rareté de l’eau, indispensable notamment pour l’hygiène, s’accompagne de l’insalubrité urbaine, où l’enlèvement des ordures n’est guère régulier. Résultats : odeurs nauséabondes à longueur de journée et de nuit et surtout l’omniprésence de moustiques, potentiellement vecteurs de maladies.
La saleté caractérise même l’intérieur des caves, inondées par les égouts, et ce, au moment où les services de l’OPGI sont souvent interpellés par les riverains pour une opération vide-cave, en vain.
D’ailleurs, les mauvaises odeurs émanant des caves caractérisent les lieux à longueur d’année, transformant les cités en un lieu propice de reproduction et prolifération de tous types de rongeurs. Et pour mieux sécuriser leurs quartiers, les riverains demandent l’implantation d’un commissariat de police ou d’une brigade de gendarmerie dans leur localité pour mieux lutter contre les fléaux sociaux...