Le projet de réalisation d’une piscine dans la commune de Tassala El Merdja tient en haleine des milliers de citoyens de cette municipalité, ainsi que ceux des localités limitrophes. Les travaux vont bientôt être achevés, croit-on savoir, mais aucune date n’a été encore avancée pour sa réception.
Cette structure devait être opérationnelle avant fin 2020, mais elle demeure toujours fermée. De nombreux parents cherchent, d’ores et déjà, à inscrire leurs enfants et son ouverture dans les meilleurs délais est vivement souhaitée. Cela d’autant que cette partie de la capitale enregistre une importante extension urbaine ces dernières années, sans qu’elle ne soit suivie de suffisamment d’infrastructures sportives.
A Tassala El Merdja, Maalma et Douéra, l’urgence de réaliser un grand nombre de structures sportives se fait de plus en plus sentir. Cela en raison notamment du grand nombre de nouveaux logements attribués, ces dernières années, accueillant ainsi des populations se comptant par centaines de milliers.
«La liste des insuffisances est, certes, longue, mais mettre à la disposition des enfants et des jeunes des structures adaptées pour les occuper et leur éviter les mauvaises fréquentations est primordial» nous dira un père de famille, résident à la nouvelle ville de Sidi Abdellah.
Il dit attendre avec «impatience» l’ouverture de cette piscine, d’autant que la distance entre la nouvelle ville et cette municipalité n’est pas grande. A Sidi Abdellah, bien qu’il s’agisse d’une véritable agglomération urbaine, les infrastructures sportives font grandement défaut. «Des projets de structures sportives sont programmés à Tassala, Birtouta et Douéra, mais cela risque de ne pas répondre à la demande.
Le nombre d’habitants dans les nouvelles cités est impressionnant. Les autorités publiques doivent projeter de nouvelles salles omnisports, de nouveaux stades, circuits et pourquoi d’autres piscines…», souligne un autre habitant.
Pour de nombreux citoyens, faire avancer les projets de logement est la principale priorité, mais l’on ne peut concevoir de grands ensembles urbains sans ce genre d’espaces destinés notamment aux jeunes.
Du côté du flanc sud de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, donnant sur la commune de Tassala El Merdja, l’on se plaint du peu d’intérêt accordé à la réalisation, en parallèle, de structures sportives.
«Il y a bel et bien un beau stade à Tassala, mais il ne peut pas accueillir tout le monde» estime un résident à l’AADL de Zaatria. Il y a quelques jours, le quartier 23, une cité de 3000 logements sise à Sidi Bennour, a bénéficié d’un petit stade, un terrain en tartan.
Un projet accueilli avec bonheur et satisfaction par la population, mais cette localité de plus de 10 000 logements a besoin d’autres projets de structures sportives de proximité pour permettre à tous les résidents d’exercer des activités sportives dans de bonnes conditions.
Actuellement, les enfants sont obligés de jouer au ballon sur la voie carrossable au grand risque de se faire blesser en cas de chute ou carrément de voir un accident de voiture se produire à tout moment.