L’information géographique a évolué d’une façon extraordinaire et de manière incroyable, d’autant que l’image Google est venue pour faciliter à tous les utilisateurs, scientifiques, politiciens et journalistes la présentation de l’événement.
La topographie est passée du travail classique basé sur le détail ponctuel vers un nuage de points. Le tout est traité par de nouveaux moyens technologiques puissants.
Introduite en Algérie par un bureau d’études sétifien spécialisé, une telle technique dont la précision est de l’ordre centimétrique, ouvre de nouvelles perspectives à la profession et à d’autres disciplines.
Précurseur en la matière, l’expert et ingénieur Sebti Sidhoum ayant traité une telle technique sur des sites dans de nombreuses villes françaises telles Paris, Dijon, Troyes, Metz, Lyon pour ne citer que ces régions où l’intervention a été réalisée dans des ouvrages hydrauliques, espaces des arts, lycées, hôtels, immeubles, cités administratives et banques, entre autres, a bien voulu révéler à El Watan les principaux atouts d’un tel outil. «Les avantages d’une telle technique sont multiples. Elle est utilisée dans l’aménagement des villes en 3D (BIM – Building Information Modeling Mudling), la restauration des sites historiques et dans la gestion de la sécurité des complexes industriels», nous a-t-il confié en prélude.
«Mise en service depuis 2015, la technique du scanner laser 3D permet l’établissement même de plan topographique, comme la photogrammétrie à partir d’une photo aérienne. Le cabinet peut introduire la technique de la détection de différents réseaux y compris les réseaux souterrains. Nous avons utilisé avec succès la photogrammétrie avec l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts) et la SET Sétif. Dans le même contexte, nous avons réalisé pour le compte de nos partenaires en France de nombreuses opérations de laser-grammétrie. On a en outre effectué des levés d’intérieur, des coupes et des représentations 3D sur des surfaces importantes allant jusqu’à 150 000 m2. Avec la collaboration de nos partenaires étranges, nous sommes disposés à introduire ces nouvelles techniques en Algérie, d’autant que nous disposons de logiciels en mesure de transformer les nuages de points et images virtuels en plan et maquette virtuels en 3D. Avec cette technique, on va gagner du temps et de l’argent», précise notre interlocuteur, souhaitant mettre un savoir et un savoir-faire de plus de 30 ans au service de l’économie de son pays.