Les concernés sollicitent l’intervention du wali et du ministre des Transports pour le gel de délivrance de nouveaux agréments dans une région saturée en lignes de contrôle.
L’ouverture prochaine de dix nouvelles agences de contrôle technique des véhicules et des camions, font non seulement grincer les dents des gérants des 21 agences déjà en activité, mais accentue les difficultés d’une branche ne comprenant pas la manière de faire de la direction des transports de la wilaya de Sétif (DTW).
Pour les plaignants, cette dernière fait fi des recommandations de la réunion du 21 novembre 2018 ponctuée par un procès verbal (dont El Watan détient une copie).
S’expliquant mal la décision de la DTW ne trouvant aucune gêne à ouvrir les vannes, des gérants ne manquant pas d’arguments se sont rapprochés de notre bureau pour exprimer leur ras-le-bol et demander à l’occasion, l’intervention des autorités.
«Pour que les choses soient claires, nous ne sommes pas contre l’ouverture de nouvelles agences de contrôle de technique à Guenzet, Babor, Djemila, Ain El Kebira et Hammam Soukhna comme mentionné sur le PV de la réunion du 11 novembre 2018. Avec une telle démarche, les automobilistes et les camionneurs n’auront plus à parcourir des centaines de kilomètres pour un simple contrôle technique. Aux dernières nouvelles,la DTW oubliant que le parc roulant de la wilaya n’a pas besoin de nouvelles agences à Sétif, El Eulma, Ouled Saber, Ksar El Abtal, Bir Haddada, et Salah Bey où les lignes sont saturées. Avec une telle démarche, les initiateurs de telles opérations n’obéissant à aucune étude fiable veulent non seulement plonger le contrôle technique dans un chômage technique sans nom, mais encourager le travail bâclé et la concurrence déloyale. Refusant tout dialogue, la DTW fait le moins que l’on puisse dire cavalier seul. Pour mettre un terme à une telle opération, nous sollicitons l’intervention du wali et du ministre des transports sollicité pour le gel de délivrance de nouveaux agréments. Est-il normal de délivrer de nouveaux agréments à une région saturée en lignes de contrôle comme Ain Oulmene ?» s’interrogent nos interlocuteurs, attendant sur les charbons ardents l’intervention des pouvoirs publics.