Le Bahrein abrite durant trois jours le séminaire international organisé par le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial, en collaboration avec l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) et les organismes consultatifs, en l’occurrence l’Iccrom (Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels) et l’Icomos (Conseil international des monuments et des sites) sur le thème «Patrimoine mondial dans les Etats arabes».
Notre pays est représenté par la directrice Mme Nabila Cherchali, du ministère de la Culture et des Arts. L’expert de l’Unesco, le Pr Bouchenaki Mounir, nous indique : «Treize pays sont représentés en présentiel, tandis que 3 pays participent à ce séminaire international par internet, il s’agit de la Palestine, le Soudan et l’Egypte.»
Le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial dans les pays arabes est implanté dans l’Etat du Bahrein. En revanche, les pays arabes n’avaient pas tenu leurs engagements financiers pris lors de la tenue du sommet des chefs des Etats arabes à Nouakchott (Mauritanie). Chaque pays de la Ligue arabe devait s’acquitter de sa quote-part pour sa participation dans la construction de CAA (Centre arabe d’archéologie) à Tipasa (Algérie). C’est le défunt président Abdelaziz Bouteflika qui avait présidé la délégation algérienne.
Le lobbying de l’Algérie avait réussi à convaincre la majorité des nations arabes à voter pour l’Algérie, appelée à abriter le CAA, qui finalement avait été réalisé avec les fonds propres algériens. Le montant de sa construction total dépasse le 1000 milliards de centimes, après sa réévaluation.
Deux présidents successifs de l’Alecso (Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences) avaient effectué des visites au CAA, sans résultats. Les hautes autorités du pays avaient décidé en 2019 du transfert de l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de la conservation et la restauration des biens culturels), du CNRA (Centre national de recherches en archéologie) et de l’OGEBC (Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés) de la capitale, Alger, vers l’ex-CAA, un joyau architectural du secteur de la culture, à Tipasa.